samedi 29 mars 2008

The Montreal Canadiens

Quel fin de match hier, ou 'plustôt' ce matin. RDS présente les matchs du canadien en webdiffusion. Quel cadeau en cette fin de saison de rêve. Il était 2:45 am quand la fin de la troisième période approchait. Fatigué, le boost du thé de 21:00 s'estompait, cet excellent Savenières-la Roche aux Moines du domaine des Forges commençait à peser sur mes paupières. Le canadien s'endormait lui-même après une partie bof. Il reste 3:22 au match, le cadran de Nadia vient de sonner: elle se lève pour aller bosser. Fuck it, on est qualifié pour les play off: je vais me coucher.
Ce matin, je me lève et regarde le score, 4-3 montréal. AH ben Caltor!! Ils les ont eu. Plekanec est une bête. Quelle fin de match ce matin.

vendredi 28 mars 2008

The new black wine


Çà, c'est pour le monde du Lac. Un petit village dans le rousillon. J'ai cherché Arvida , j'ai pas trouvé.

On a fait une dégust l'autre soir: The new black wine du clos Triguedina 1998 et 2005.
Guillaume a acheté le 2005 au domaine après l'avoir dégusté. C'était pour la ramener mais comme la SAQ le vendait moins cher, il a décidé qu'on le boirait. Sylvain, un ami de l'école, avait un 1998 en stock.
Un vin particulier. Selon une tradition ancienne de Cahors, les raisins vendangés étaient mis dans les fours à sécher les pruneaux pour enlever de l'eau et les concentrer(sécher à 50%). La région regorge de pruneaux, Agen n'est pas loin.
Donc, les raisins ratatinés sont mis en fermentation pour donner un vin rouge quasi noir. Des notes d'Amarone italien au nez et en bouche, de la matière en veux tu en v'la.
Sylvain nous avait ramené du sanglier de Clermont-Ferrand. Un gigot de sanglier tout jolie que l'on a cuit longuement, poireau vinaigrette en entrée, saint-nectaire et salade de fruit.

1998: 2-3 hrs de carafe. le nez était un peu flétri, pas super expressif. une robe superbe pourtant bien rubi. Quasi aucun signe d'évolution à la vue. On aurait du retrouver un nez de fruits rouges, de 100 000 choses. quasi rien.
En bouche, une déception. de petites notes d'évolution. Rien de très avancé mais des notes de bois oxydé, cerises, pruneaux léger. Une bouche un peu dormante. peut être que on l'a attrapé dans une phase de fermeture. J'aurais aimé le voir en forme. mais bon. déception.

2005: 4-5 hrs de carafe. Ca pète au nez. Concentration et richesse sont au rendez-vous. Du fruits, un nez un peu alcooleux, un peu de vanilla... de tout. Les américains doivent apprécié tout ca. En bouche, c'est serré, très serré. Les tanins, pourtant très présent, se fondent dans une matière immense. C'est large en bouche, de la cerise confites et séchées, confiture de framboise réduite à fond. Ca ma donné quasiment mal a la tete. C'était concentré de chez concentré. Trop jeune pour le prendre je trouve. Un équilibre présent mais pas à maturité.

Au final, j'ai pas compris ces vins. Certes une tradition. Certes de la concentration pour le marché de l'export. Mais peu de finesse. mais c'est concentré, mais c'est déséquilibré. Oui mais c'est concentré. Oui, mais ca donne mal à la tête. Qui a raison. surement M Baldès si il les vend à ce prix là.

Ciao

jeudi 27 mars 2008

Sud-ouest, camping et jus foncé

C’est le moment de poster le voyage dans le grand sud-ouest comme ils l’appellent. Après 2 semaines d'attente, ou 3 même.

Nous (guillaume, Nadia et moi) sommes partis un dimanche matin en Golf grise vers l’ouest. Planning : faire la vallée du périgord le long de la Garonne. Nous couchions chez une amie de l’école le soir et avions 200 km à faire. Le Périgord, ca rocke pour vrai. Il y a des châteaux à toute les 10 min, le paysage est valloneux, boisé. C’est alors que l’obsession pour les truffes à commencé. On est dans le Périgord, à la fin de l’hiver : c’est sur qu’il y a des truffes. Un petit look aux pieds des arbres, un regard interrogateur aux vieilles madames qui se promènent avec un panier d’osier sous le bras, on spot les chênes. Il y a des truffes dans le coin mais impossible de les trouver. Bon c’est comme chercher une truffe dans le Périgord que vous allez me dire. Exactement ca, comment vous avez fait.

Fait qu’arrive en Arabie. Justine, l’amie de l’école qui nous recevait, avait déployé le tapis rouge pour les trois québécois. Les parents couchaient ailleurs pour nous laisser le lit. Un apéro super puis un repas à la française : cou de canard farci en entrée, aiguillette de canard poêlé et roesti, fromages, tarte régionale aux pommes. Ce fut une soirée mémorable, leur accueil si chaud et sincère. On a bien jasé, bien manger, bien bu. Rebelote le lendemain. Gros déj, le papa revient pour déjeuner avec nous. La maman a appris notre passion pour la truffe. Elle se renseigne et nous annonce la tenue du marché de la truffe d’Albenque dans le Quercy. WOW. C’est à 14:00 mardi. Nous y serons. Pour l’instant, direction Rocamadour avec Justine. Elle nous a fait passer par un chemin paradisiaque dans la campagne périgourdine entre vallon, châteaux et paysage de campagne paisible d’un dimanche matin. Les vacances étaient bel et bien commencées.

Rocamadour est le 2eme site le plus visité en France après le Mont Saint-Michel. C’est en fait un village et un château construit sur une falaise haute de 400m qui surplombe un coude d’une vallée superbe. La ville était vide comme la Corse l’hiver. Les rues désertes, les papis faisaient de la construction sur les commerces, les restos fermés. Privilégiés d’y être sans les 20000 touristes estivaux journaliers. Pique nique et petite game de UNO sur le gazon au pied du village.

On est allé porter Nadia cet après midi là à Cahors pour son retour à Bordeaux. Elle n’avait que 2 jours de vacances. Puis on est allé dormir dans le clos. Le lendemain, c’était visite du Clos Triguedina à Cahors. Du gros jus solide. Des pieds de cot de plus de 100 ans et un cahors vielle garde qui symbolise la tradition à Cahors. Ici, pas de tentation vers les vins faciles ou vers la sur extraction. Nous avons goûté tous les vins du domaine. Beaux produits. Surtout le clos triguedina(2eme vin du domaine) et Prince Probus, à acheter. On a çà au Québec.

On part de là vers 12 :00 pour se diriger vers le sud est en direction d’Albenque et de la montagne noire. On arrive à l’Albenque à 13:40. Le marché aux truffes commence à 14:00. L’air est électrisé, les habitants qui vendent sont derrières des tables de 6’, devant leurs paniers de truffes. Une corde sépare les clients des vendeurs. Il y a des kg de truffes ici. Les gens sont ici pour fouiner, acheter une truffe ou un panier entier pour le ramener à la famille et se le diviser. Des professionnels de Paris, des maquereaux du coin, des papis, des touristes : tout le monde veut voir, veut sentir. Peu achèteront réellement. C’était malade. À 14:30, la corde tombe et les ventes commencent. Du gros cash, des truffes d’une qualité inimaginable au Québec. Ca sentait la truffe dans la rue du marché, dans l’air ambiant. Magique

Vers 18 :00, on passe près de Gaillac. Je propose à Guillaume d’arrêter au domaine des Causses Marines.

J’ai déjà bu une quille avec ce Patrice Lescaret par une soirée d’hiver à Montréal. C’est un excellent d’une amie, Élaine, qui à fait un stage là bas. Avec un peu de chance, on va pouvoir déguster. Arrive là bas, excellent accueil. Vous connaissez Élaine et bien entrez! Que nous lance la compagne de Patrice, une femme charmante. Une quille puis deux. On y a pu rencontrer la sommelière du Mange Grenouille au bic. Belle rencontre. Beau vin dont un Savennières première tri en sec 1997 sur un comté. Une pure merveille. On a finalement dormi dans le gazon en face de chez eux et déjeuner avec eux. Une belle surprise de dernière minute. Pour le contact avec le vigneron, il n’y a pas mieux.

Le lendemain, le plan est simple, trotter sur la route tranquillou en traversant la montagne noire en direction de Faugères pour une visite chez Léon Barral. Après 2 heures de zig-zag dans une montagne vierge et brouillardeuse, on arrive chez Dider Barral, le fils. Vin culte du languedoc, conduite du vignoble dans l’esprit bio, vigneron attachant et généreux, grands vins rouges. On commence la visite par un tour des vignes de 1:30. Oui oui. Explication des vignes, des types de fleurs et de plantes qu’il y a dans les parcelles en lien avec le pH du sol et les tracteurs à chenilles utilisés. Le troupeau de vache qui désherbe les parcelles : Tout le kit. On a goûté tous ses vins en barriques. Il n’a rien à vendre sur place. Tout est vendu d’avance. On a passé 3 heures avec lui et il n’a rien à vendre. Décidemment, on n’est pas à Bordeaux ici. Rognons poêlés au souper entre les rangs de vignes et les étoiles comme ca faisaient longtemps.

Le lendemain fut plus tranquille. On avait une visite à la Voulte Gasparet en corbières. Visite ordinaire pour des vins ordinaires. Le soir, on a couché dans une pinède qui avait passé au feu quelques années avant. On en a profité pour faire un feu : que c’est bon un feu dans le bois avec une petite game de Uno sur la couverte. Les étoiles.

Notre périple viti oeno c’est terminé avec la visite du domaine maria fita. Un accueil formidable, un homme généreux et vrai. Ici, les vins ne sont pas parfaits mais ils sont cleans. Les vinifs non-interventionniste, une légère oxydation sur la plupart des cuvées. Peu de souffres. Des vins rouges avec du sucre résiduel car les fermentations sont pas terminées, des blanc oxydatif à faire rêver Tissot, de vieux rouges, un rosé passed out. Et le souvenir de la seule bouteille qui a pété dans mes bagages lors de mon retour de France en 2003. Une MF 2001, la cuvée haut de gamme maintenant disparu du domaine l’année de l’achat du domaine par M Schmit. Qu’elle bouteille.

Le changement d’équipe c’est fait à Carcassonne le samedi soir. Nadia arrivait pour 3 jours de vacances et Guillaume repartait à Bordeaux. On est partis en direction de Collioure le dimanche matin en passant par Limoux et Banyuls. On est arrêté dans ces Gorges de Galanus. C’était vraiment impressionnant : route en serpentin, les falaises. Dire que ca été creusé à la pioche et à l’acide sulfurique. !!!

Un petit saut à Collioure le dimanche soir et Lundi matin. On a dormi sur une falaise en face de la méditerranée, les campings était pas ouvert. Quel beau coin. On a vraiment profité de ces deux jours pour relaxer, rouler tranquillou, profiter du paysage. Un excellent diner à une resto retrouvé dans le guide omnivore

Une cuisine assez classique, des jus de cuisson parfait, des fromages superbes. Une salle calme. Le temps s’est suspendu sur ce voyage qui se terminait tranquillement. On était un peu rushé car on avait la visite du clos des fées à 14 :30. Un domaine magique, des vins riches et pleins. Pas de surextraction mais de la précision. On a goûté à toutes les cuvées incluant la petit sibérie qui se vend 200 euro à la cave. Hervé Bizeul est tout une pointure dans le monde du vin. Il écrit le vin d’une manière juste et imagée

J’ai beaucoup de respect pour cet homme et pour ses vins.

Voilà. Go habs Go. On va les suivre avec les matchs en webdiffusion sur RDS.

vendredi 21 mars 2008

MacDo

Regardez bien le carré rouge!!

lundi 17 mars 2008

La piqûre du chocolat .

L'amour et la passion pour se produit noble qu'est le chocolat ont été mes premières motivations pour faire le cours en pâtisserie.

Avec un bonheur immense et inattendu, j'ai passé les deux derniers mois, soit la période de Pâques en chocolaterie, où nous étions deux, moi et la chocolatière. Nous avons fait au delà de 4000 moulages et environs 500 pièces (montages) petites et grandes. J'y ai eu un immmmense plaisir.
En plus de partager une belle relation avec Carole, la chocolatière, j'y ai grandement approfondi ma compréhension du produit. Puis, elle m'a laissé une grande liberté, car j'y ai fait tous les montages...

Cette merveilleuse expérience s'achève... retour avec les pâtissiers cette semaine ...toute bonne chose à une fin.

Mais ce n'est qu'un début pour moi et le choco. Ca y'est, j'ai la piqûre.

Le plus intéressant se trouve dans l'album photo, d'autres réalisation sont à venir.

Bisous - à très bientôt
Ciao

Nadi

jeudi 13 mars 2008

Porky style


Ah la France. Les charcuteries, le bon vin, l'apéro. Pour les deux derniers, on les teste de façon rigoureuse. C’est pour pratiquer nos aptitudes au contrôle de la qualité.

Bref, il était temps d’expérimenter quelques classiques: boudin et pâté de campagne.

Après un tour d’horizon des recettes sur le net et une jase avec notre boucher et un cuisinier français (non c’est pas M Grappe), on se fixe une recette théorique de laquelle on échafaudera nos élucubrations porchesque.

Pis on part, first le pâté :

Le tout est parti de notre visite chez M Schmit du domaine Maria Fita à Fitou dans les corbières dans le Roussillon dans la France et l’arbre est dans ses feuilles. Le résumé de nos vacances arrivera mais je déjà vousdire ceci : on a bu toutes les cuvées possibles du domaine Maria Fita en compagnie du vigneron le plus touchant et sympa que j’ai rencontré. On se pointe là vers 10:00 dans un paysage féérique qu’est cette partie des corbières. Il nous accueille avec un petit Nespresso, pis on part. Les rouges puis les blancs. Puis les blancs oxydatif. Le rosé oxydé pour finir, ca rafraichit la bouche. Tu parles. Qu’elle dégust, vraiment!!

Puisque les bouteilles que l’on devait ramener pour notre caviste n’étaient pas étiquetées et que le diner approchait, il nous invite à manger chez lui. C’est alors qu’il nous sort son pâté de campagne. Un pâté tout simple avec un demi magret au centre. La perfection. On s'est informé sur la recette et c’est de là que nous sommes partis.

La règle française veut que l’on mette 1/3 de gorge haché, 1/3 de foie de porc haché et 1/3 de viande maigre (échine). L’échine n’est pas trop maigre mais on n’est pas à 1gr de gras trans près. Non? Des oignons et de l’ail sauté. Thym frais et pain trempé dans le lait. Demi magret au centre pour le kick. Mis en terrine et enveloppé de crépine. 2 heures à 140 C au four en bain marie à hauteur. Voilà le résultat :


Une fois cuit

Puis le boudin :

Bien des québécois ont été traumatisés par le boudin de chez
Métro vendu en cup de plastique de 500 ml. Trop cuit, sans goût et inondé de ketchup pour que ca passe. C’est mon cas. Je crois que j’ai vraiment commencé à aimer le boudin en travaillant à la montée de lait. On voulait des morceaux de gars, de viande, beaucoup d’oignons et d’ail et pas de all spice. Ca me fait chier le all spice tout prêt.

On précuit les viandes en les braisant tranquilo. On cuit les oignons et l’ail à la poêle sans coloration. On mélange ca au sang liquide. Le tout est ensuite assaisonné (sel, poivre, canelle, un peu de clou) et on ajoute des bouts de gras de panne pour le love.

On commence alors à mettre en boyau, le bordel!!! La cuisson qui suit se fait à eau frémissante pendant 5-10 minutes selon la grosseur des boyaux. On a finit pas closer tout ca vers 21 :00, exténué. Voici le résultat:

L'appareil avant cuisson:


La mise en boyau:


Comme ca roule tranquille à l’école, j’ai aussi commencé des tests de levain pour faire du pain. (C’est quoi ta recette sœurette?). Après des débuts douteux et une pause de 1 semaine de vacance, les levures sont reparties en fermentation. Je vous en reparle quand les pains sortent du four, dans 1 petite semaine.


Ciao

PS, pour ceux qui veulent les recettes, n'hésitez pas

dimanche 9 mars 2008

She's alive!

J'ai pris un air plus convaincu que je l'étais réellement pour annoncer à Simon que j'avais trouvé une solution à son problème d'ordi...
On a mis deux heures à démonter Suzzy en identifiant chaque pièce et chaque vis avec des bouts de papier numérotés.


Ca creuse l'appétit travailler comme ça : une douzaine d'huitres, reste de lapin braisé, bière (ça change du vin), infos du midi...

Back to work : il faut cuire Suzzy à 230C. On prend bien soin d'envleopper le tout (sauf la puce cible) dans le papier d'alu avant d'utiliser un heat gun sur la carte mère. On respecte un CUT d'environ 5min pour pas tout casser sous la dillatation, puis on crame la carte vidéo jusqu'à ce qu'on décide de ralentir parce qu'on respire des petites vapeurs de plastique. Vous pouvez remarquer l'utilisation de couteaux de cuisine cheaps en guise de heat pipes.


Après refroidissement, on réassemble tout et on croise les doigts en allumant l'ordinateur. Au premier boot, il s'est fait attendre un peu pour bien nous stresser, mais tout s'est bien passé. Suzzy est revenue parmis nous, comme une neuve! Qui l'aurait cru? Tristement, elle joue pas plus à Crysis qu'avant... ;)

Merci cyberdank pour son vidéo sur YouTube, à visionviper pour son tutorial sur thinkpads.com, à IBM pour sa documentation détaillée, et à Éric pour ses recommandations.

samedi 8 mars 2008

La Cave

Le Sud Ouest (Le Journal de Montréal de Bordeaux) publie ce samedi un article sur la célèbre Cave à Part, où on va trop souvent prendre l'apéro en revenant de l'école. C'est dailleurs pour cette raison qu'un petit paragraphe nous cite. Bonne lecture!